Soirée au bar POV April.

La fête battait à son plein et les danseurs s'enflammaient sur la piste de danse.
Les lumières tournoyaient, les coupes aussi.
La musique résonnait si fort que j'entendais mon sang battre dans mes tempes.
Le sol vacillait sous mes pieds, la pièce se mit à trembler.

Dring. Dring. Dring. Dring. Dring.

Je tapais sur la table de biais à mon lit à l'aveuglette dans l'espoir d'atteindre mon cadran. Pas de bol. Je le laissai sonner encore quelques secondes et après en avoir eu marre d'entendre son brun assourdissant, je relevai la tête et résistai à la tentation de le balancer au bout de mes bras. Je fit cesser la sonnerie et portai une main à mon visage. Je frottai mes yeux et sortit hors du lit. Le soleil plombait déjà sur la ville italienne -déjà, il faut dire qu'il devait être à peu près 2 heures de l'après-midi- et celle-ci grouillait d'activité.

La fête s'était terminé tard - ou tôt plutôt, si on jouait avec les mots- hier soir à la boîte que je possédais en plein centre-ville. Et il fallait y retourner. Les soirées étaient occupées ces temps-ci, et je ne m'en plaignais pas, j'adorai l'action que je côtoyais tous les jours avec mon travail. J'attrapai un t-shirt blanc et un jean propre, enfilai mes souliers. 15 minutes plus tard, j''étais déjà arrivé au Mezzodi, où les préparatifs pour le soir même étaient déjà amorcés.

J'entrai, saluai les employés qui étaient déjà arrivés et me dirigeai droit vers le bar, dans l'espoir de trouver celle sur qui je comptais.

(POV APRIL.)

Messages : 4 Date d'inscription : 27/04/2010

En maugréant, encore lourde de sommeil, j'enfilais rapidement les première choses qui me tombèrent sous la main, c'est à dire un jean et une chemise ajustés. Puis je mis une pairs de talons hauts et sortit de mon appartement pour aller travailler, non sans avoir d'abord mis un peu de maquillage et passer un coup de brosse dans mes cheveux pour chasser cette image d'épouvantail que me renvoyait le miroir.

Lorsque je rentrais dans le bar, je remarquais tout de suite que Matt n'était pas arrivé. Les employés vagabondaient, un peu perdu, puisqu'il n'y avait presque personne à servir. Bande d'incapables. Je me dirigeais donc vers le côté bar de la boîte de nuit, dont j'étais responsable. Étant donné l'absence de Matt, c'était à moi de tout organisé. Je lançait donc des ordres aux employés, pour qu'ils s'occupent avec de faire un dégât. Après mettre assuré que tout roulait, j'attrapais un torchon et je nettoyages mon bar en chantonnant doucement lorsque mon frère entra à son tour. Il avait la mine pâle et quelqu'un qui le croisait dans la sur aurait pu croire qu'il s'était fait renverser par une voiture. Je lui lança une bouteille d'aspirine et un grand verre d'eau.

-Dur réveille, frérot ?

Alors que je me rapprochais du comptoir, je puis voir ma sœur, April, qui déjà s'affairait à administré le bar et à dirigé les autres employés. Je voyais bien qu'elle adorait le faire en mon absence. Elle avait toujours eu, un peu comme moi, l'esprit nécessaire pour diriger. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle y prenait goût (une peu trop, parfois, peut-être) et qu'elle était assez douée. Sous ses insistances, je lui avais laisser la tâche de s'occuper du bar pendant les soirées d'affluence. C'était un avantage pour moi, qui pouvait vaquer à d'autres occupations pendant la soirée.

Elle s'avança vers moi et me lança une bouteille d'eau et des aspirines. Elle me connaissait bien, la sœurette. Pourtant, ce matin, le mal de tête n'était pas présent. Je lui fis un sourire en coin et reposer le boîtier de médicaments sur le comptoir en lui faisant un clin d'œil, en guise de merci. Pourtant, j'engloutis la bouteille d'eau, puis la reposai sur le comptoir et me passait inconsciemment la main dans les cheveux.

- C'est ça, moques-toi, petite. Il y a à peine 20 minutes, j'avais encore les deux pieds dans mon lit.

» April Lorenzo.